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Kayapó : Le grand diadème Krôkrôk-tire

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Le diadème kayapó le plus volumineux et voyant. Il n’est utilisé que pour les grandes célébrations et est confectionné exclusivement avec les plumes caudales de deux espèces de perroquet: l’ara macao rouge (ara chloroptère) et l’ara macao bleu et jaune (ara ararauna).

Grand diadème
Le grand diadème Krôkrôk-tire

Le nom Krôkrôkreprend l’onomatopée qui indique le bruissement des feuilles agitées par le vent. Son balancement au rythme de la danse suggère l’idée d’une personne qui vole. Il exprime le désir de voler, le songe ancestral de l’Homme qui aspire à la liberté.

La confection de ce diadème suit des techniques et des règles précises. On forme une boucle à l’aide d’un fil de coton et l’on fixe étroitement les plumes sur une corde qui sert de guide dans la partie inférieure.

Grand diadème
Diadème Me-àkkà

Dans la partie médiane, un second fil de coton lie chaque plume l’une à l’autre et permet une ouverture en éventail.

Au bout des pointes sont liées les plumes blanches se trouvant sous l’aile du tantale d’Amérique (mycteria americana) ou de l'aigle forestier (harpia harpyja).

Le grand diadème peut indifféremment se porter sur une face ou l’autre.

Il est encastré entre les deux plaques d’une structure rigide (châssis - àkkà djê-djà) fabriquée à l’aide des nervures des feuilles du palmier-bâche (mauritia flexuosa).

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